Lavables, jetables, biodégradables... comment j'ai choisi mes couches !
En bonne écolo, une fois passées les méandres des débuts difficiles avec Tchoupon, la question des couches lavables s’est posée. Au début j’étais totalement contre car vraiment pas envie de me rajouter des corvées. Mais mon âme de protectrice de la nature culpabilisait au fond de moi, j’en ai donc parlé à mon compagnon qui après étude de cas a voté pour.
Est-ce réellement plus écologique ?
Et plus économique en plus...
Couches 2luxepocket |
Pour avoir un bon turn over il en faut une trentaine (cela vous permet de sauter une machine si vous êtes invités en dernière minute à manger chez des amis), à cela on ajoute un kit de démarrage comprenant sceau, deux filets de lavage, huile essentielle de Tea Tree, une boîte d'antibactérien à ajouter au lavage ou trempage, 1 rouleau de cent voiles biodégradables et un sac hermétique de transport pour les couches sales, à 49,73€. Ce qui nous fait un total d’un peu plus de 400€. C’est un investissement, mais après vous êtes tranquilles. Nous, on opte pour les voiles biodégradables jetables à mettre dans la couche pour récupérer les selles (à jeter directement dans les toilettes avec les selles pour éviter les poubelles qui sentent forts) donc ça et les huiles essentielles de Tea Tree que je mets dans le sceau à couche sont les seules dépenses que nous avons encore. Un paquet de 72 couches coûte environ 25€ (prix des pampers taille 1), un nouveau-né en utilise en moyenne 8 par jour (le prix augmente avec la taille mais la consommation diminue parallèlement donc je pense pouvoir me baser sur ces chiffres là pour faire un calcul approximatif), vous avez donc rentabilisé en moins de 5 mois, le reste c’est du bonus ! Pas besoin de courir en dernière minute le samedi à acheter des couches pour ne pas se retrouver sans rien le dimanche et de plus elles sont réutilisables si on a un autre enfant et seront donc doublement rentabilisées. Beaucoup de gens les revendent aussi pour amoindrir encore les déchets et les dépenses.
Quelle couche choisir ?
Couches TE2/3 Popolini en bambou |
Leurs points positifs :
Couche TE1 Bambino Mio avec insert cousu |
- La partie absorbante s’enlève entièrement (sur le premier modèle TE1 elle était cousue voir photo à gauche) du coup je peux la séparer et la passer au sèche-linge car elle met plus de temps à sécher que la partie imperméable qui elle ne passe pas au sèche-linge. Résultat le tout est sec en moins de 24h.
- Les modèles proposés sont jolis et il y a du choix. J’aime bien lui choisir sa couche du coup ça me motive à continuer ;)
Pas de problème de fesses rouges, tissu bien toléré par la peau de bébé et pas de produits chimiques contrairement aux jetables
Elles sont évolutives et à partir de ses 6 mois niveau taille c'était parfait. 6 mois après ça va toujours, à voir si ça ira jusqu'à la propreté avec mon bébé géant...
- Vendues avec 2 inserts, on peut en mettre un seul au départ quand bébé est petit, et quand il grandit et que ses pipis deviennent plus conséquents, pas besoin d’en acheter d’autres.
- Très bon rapport qualité/prix (11,90€ au lieu de 20€ en moyenne)
Leurs points négatifs :
- Elles ne tiennent pas la nuit (on a donc une couche jetable biodégradable par jour) et si la sieste est longue et qu’il tète beaucoup, il se peut qu’il y est une petite fuite aussi à ce moment-là.
- Ce sont des évolutives comme je le disais et bien qu’elles soient moins encombrantes du premier modèle acheté (TE2), je ne pense pas qu’elles soient très adaptées niveau taille à un tout nouveau-né.
- Le change est tout de même plus fréquent en journée (environ toutes les deux heures).
- Les inserts inclus sont en micro fibre de coton, ceux en bambou sont bien plus absorbants, j'en ai donc acheter en plus. Je mets 2 inserts par couches un en bambou et un en micro fibre.
Et l’entretient ?
Au début, entre deux lavages je faisais tremper les couches sales dans de l’eau, de l’antibactérien (cristaux de soude) et de l’huile essentielle de Tea Tree. Je me suis vite rendu compte que je me cassais le dos à porter ces sceaux d’eau, que cela réduisait aussi la contenance du sceau, et augmentait la consommation d'eau. Je suis donc passé au stockage à sec. J’utilise toujours le même sceau qui se ferme bien (c’est mieux pour les odeurs) et quelques gouttes d’huile essentielle au fond pour l’odeur et l’aspect antibactérien. Je lave à 30°C avec une cuillère à soupe de cristaux de soude dans la machine (enfin plus maintenant car je fais mon produit maison et il en contient déjà) et une fois de temps en temps un petit lavage à 60°C.
La plupart du temps mon fils fait des selles moulées, il suffit donc d’enlever le voile et le reste de la couche est propre mais en cas de selles débordantes, je rince la couche avant le stockage. Cela me permet aussi de mélanger aux autres vêtements lors de la machine. Il est cependant important si vous choisissez des couches avec scratch comme moi de les mettre dans un filet pour ne pas abîmer le reste de vos vêtements.
Il semblerait qu'au bout d'un moment il faille réimperméabiliser la partie extérieur. Personnellement, après 6 mois d'utilisation, je n'ai pas encore eu besoin de le faire.
couches TE1 prêtes à l'emploi |
Donc en gros si c’était à refaire ?
Donc en résumé, pour MamaUsagi c’est une expérience positive qui dure maintenant depuis presque 6 mois. Je recommande vivement aux mamans en proie à leur culpabilité de tenter l’aventure car ce n’est pas si compliqué que ça. Des produit très bien et faciles d’entretient existent aujourd’hui.
Voilà, j'ai fait un pas de plus vers une consommation éthique et éclairée, à qui le tour?
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