Voici la suite de mon texte sur le retour à la maison. Je parle ici des difficultés que j'ai rencontrées lors de la mise en place de l'allaitement. Je vous rassure tout de suite, nous avons dépassé tout ça maintenant et à 9 mois j'allaite encore mon petit Tchoupon.
Mes premiers moment de maman... (fin)
L’allaitement :
Il y a celles pour qui tout se passe bien et d’autres, comme moi, qui enchaîne les soucis. Je me permets un petit conseil : si on tient à allaiter je pense qu’il est important de savoir s’il y a des conseillères en lactation pas loin ou au moins de trouver une sage-femme bien informée sur l’allaitement avant d’accoucher. On pense que ça sera naturel (et ça l’est doute pour certaines), au final on est faite pour ça mais pour moi la réalité a été bien différente. Mon bébé tétait correctement dès le début, mais ce n’est pas le cas de tous, cependant la mise au sein était un enfer. Il mettait continuellement ses mains sur le mamelon juste avant d’essayer de le prendre en bouche. Donc il fallait lui tenir les mains (les deux), la tête et mon sein pour aider à la mise en bouche. Donc, oui vous avez bien fait le compte, il fallait quatre mains et non ce n’était pas naturel. Je me demande encore aujourd’hui pourquoi le personnel de la maternité ne m'a pas appris à faire seule. Quand je les appelais, ils le faisaient à ma place ; panique le dernier jour quand je me suis dit que dès le lendemain j’allais devoir me débrouiller seule. Bon au final on y arrive et le congé paternité sert aussi un peu à ça, mais c’est très déstabilisant.
Mon fils a un palais très creux et cela lui donne une succion très forte, de plus je pense avoir les mamelons particulièrement sensibles car dès la tétée de bienvenue la douleur était présente. Plus le temps passait plus la douleur était forte. Déjà à la maternité je n’arrivais même pas à écouter quelqu’un qui me parlait pendant que j’allaitais à cause de la douleur, du moins les premières interminables minutes. Très rapidement j’ai eu des crevasses très profondes et sanguinolentes. Mais je tenais bon, je ne voulais pas abandonner. Je savais que je devais me faire aider mais je n’osais pas appeler. Au bout d’une semaine de souffrance, une nuit, mon compagnon m’a retrouvée en pleurs, je n’y arrivais plus. Plein de compassion il m’a proposé de donner un biberon pour que je puisse me relaxer et que notre fils se calme car plus il avait faim plus il pleurait et s’agitait. J’avais encore les seins bien gonflés et douloureux de la première montée de lait et je n’avais pas de tire lait (autre grosse erreur, ne pas l’avoir loué immédiatement à la sortie de la maternité). J’avais peur de l’engorgement donc j’ai d’abord essayé les bouts de sein mais sans résultats. On a donc donné son premier biberon à mon fils bien plus tôt que je ne l’aurais espéré, je suis cependant contente d’avoir été trop prévoyante et d’avoir acheté une boîte de lait même si je voulais allaiter. C’est mon chéri qui lui a donné, j’étais trop tendue et je voulais lui laisser la possibilité de nourrir notre fils au moins une fois. Je suis retournée au lit une boule dans le ventre. J’appréhendais la prochaine tétée et je me sentais coupable, une mauvaise mère incapable de nourrir son fils. Le moment arriva bien vite, bébé pleurait et avait de nouveau faim, il fallait que je vide mes seins donc pas le choix. La douleur était toujours aussi forte donc j’ai retenté les bouts de sein et miracle mon fils les a acceptés et j’avais beaucoup moins mal.
Le lendemain j’étais chez ma sage-femme qui me reprochait de ne pas l’avoir appelée avant. Elle m’a beaucoup rassurée, m’a prescrit un tire lait, m’a donné de l’homéopathie et m’a remontrer comment bien positionner mon fils de différentes manières pour soulager un peu le mamelon. J’avais trop peur du tire lait, je pensais que vu l’état de mes seins, ça ne pouvait être que douloureux et des douleurs j’en avais assez eu. Avec les téterelles je savais que je pouvais gérer. Elle m’a donné rendez-vous une semaine après en me conseillant d’utiliser plutôt le tire lait le temps de la guérison et en me disant de remettre bébé directement au sein le plus vite possible.
Mon fils était plus calme et m’avait l’air plus serein, je pensais que c’est parce que moi j’étais plus tranquille. Il passait ses journées à dormir et se réveillait pour manger. Il dormait de plus en plus, un bébé de deux semaines qui faisait presque ses nuits, ça me paraissait quand même louche. J’ai donc rappelé ma sage-femme qui m'a dit de bien le stimuler, voir le réveiller la journée pour qu’il ait ses huit tétées. Mais déjà là les jugements ont commencé, tout le monde me disait « laisse le dormir », « on ne réveille pas un bébé qui dort », « un bébé ne se laisse pas mourir de faim » ou « qui dort dîne ». Jusqu’à ce que ma cousine, auxiliaires de puériculture, me dise qu’il a l’air un peu amorphe et que je ferais mieux de consulter. Ça tombait bien le lendemain j’avais rendez-vous. Et là, l’horreur, on pèse mon fils et il avait perdu 200 grammes en une semaine. Je vais voir un pédiatre et passe immédiatement bébé au bib ; malgré ma persévérance, mon désir d’allaitement était mis à rude épreuve. Je n’avais plus de lait. Plus le choix : tire-lait obligatoire pour relancer ma lactation, et pas celui que la pharmacie m’avait refilé pour se faire une bonne marge dessus mais cette fois la Ferrari du tire-lait : le Medela Symphoni double pompage. La sage-femme m’a expliqué que d’une marque à l’autre on pouvait soit sauver soit couler mon allaitement. Donc je retourne à la pharmacie, leur rends leur vieux coucou et demande ma Ferrari. Il me regarde comme une ahurie en me disant qu’il n’y a absolument pas de différence, que celui que je demande est juste plus cher… J’ai dû batailler avec eux mais j’ai enfin obtenu mon super tire lait qui, soit dit en passant, est remboursé par ma mutuelle.
J’ai donc passé une semaine à tirer mon lait pour donner un premier petit biberon de mon lait (au biberon ça coule plus facilement donc c’était plus facile pour mon fils qui était en « économie d’énergie » et qui devait reprendre urgemment du poids) et ensuite un complément de lait artificiel. Et rebelote toutes les deux heures, jour et nuit. Je voyais ma production augmenter et les compléments diminuer. Mes mamelons cicatrisaient aussi mais la peur était là. Peur d’avoir à nouveau mal et peur de ne pas savoir combien mon bébé prendrait au sein. Je décide donc de retourner chez ma sage-femme, encore, pour faire une première mise au sein avec elle. Tout s’est bien passé et elle m’a conseillé de remplacer deux biberons par des tétées et de proposer un complément après au cas où il ait encore faim. J’ai ensuite pris rendez-vous chez une consultante en lactation pour voir comment repasser à un allaitement exclusif. Et comme par magie j’y suis arrivée et prend aujourd’hui un grand plaisir à allaiter mon fils et envisage actuellement un allaitement long et peut-être même un sevrage naturel.
Je reprenais petit à petit confiance en moi et en mon allaitement et un jour je suis allée chez le dentiste. Oui ça peut paraître hors sujet comme ça mais ça ne l’est pas. Je demande à ma maman de m’accompagner pour garder le petit dans la salle d’attente, il tète encore trop souvent pour lui laisser à la maison et sincèrement je ne m’en sens pas prête. Il pleure beaucoup et a besoin de moi, il a besoin que je le rassure. Ou peut-être ai-je besoin de me rassurer en le maternant car j’ai vraiment eu l’impression d’être une mauvaise mère qui a affamé son fils pendant une semaine au point qu’il préférait dormir que de pleurer pour garder ses forces et parce qu’au fond pleurer ne servait à rien, il n’avait pas plus à manger pour autant. Encore aujourd'hui quand j'y pense j'ai envie de pleurer. Après mon soin dentaire je retourne dans la salle d’attente, je vois qu’il a faim et je ne veux pas le faire attendre (oui on a tous les deux été traumatisés par cet expérience) mais il est tard et je ne veux pas retarder ma maman qui doit rentrer manger, je décide donc de donner une petite tétée pour faire patienter bébé jusqu’à chez ma grand-mère chez qui j’allais manger en pensant avoir trouvé une solution win-win.
A la première pause de bébé, hop je remballe mon sein et c’est parti ! Je dépose ma mère et vais chez ma grand-mère. Là-bas, je m’empresse de proposer une nouvelle tétée à mon fils qui hurlait déjà dans la voiture. Rien à faire il n’en veut pas. Il hurle dès que je m’approche mais je sais qu’il a faim. Je suis perdue, désemparée. Ma sœur me propose de le garder le temps que je cherche un biberon à la maison. Je file donc chez moi et fais l’aller-retour en un temps record malgré mes yeux pleins de larmes. Oui encore un échec, mon fils ne veut plus de moi. J’arrive et lui donne son biberon qu’il finit en 2 minutes car oui, il avait faim. Je rappelle donc ma sage-femme pour savoir ce que je dois faire, elle me parle d'une grève de la tétée. Et là je me dis que je suis maudite, c’est sur moi que tous ces trucs bizarres doivent tomber. Il a fallu regagner la confiance de mon tout petit pour remettre en place l’allaitement. Pendant quatre jours, je devais anticiper ses besoins et le nourrir avant qu’il pleure, quand il était très calme voir endormi. J’ai donc passé ces journées au lit avec lui à faire un peu de peau à peau et à lui indiquer ma présence comme en haptonomie pour qu’il se sente en sécurité. Et ça a marché ! Mais là encore il a fallu faire face aux commentaires de mes proches : « Tu crois pas que tu cogites un peu trop ! », « C’est peut-être qu’il faut le passer au biberon, c’est sa volonté ». Comment un bébé de un mois peut VOULOIR le biberon plutôt que sa maman. Un bébé habitué au biberon peut refuser le sein car il ne sait plus téter correctement, que c’est plus difficile, c’est la confusion sein/tétine. Mais moi j’étais repassé en exclusif depuis un petit moment donc ce n’était pas ça. Et passer au biberon sans avoir regagné la confiance de mon fils aurait été un échec pour moi mais aussi un traumatisme pour lui. En persévérant je pense lui avoir appris qu’on peut réparer ces erreurs.
Je tiens à remercier Marie-Claire Franck et Stéphanie Leber, les deux sages-femmes qui se sont occupées de moi. Sans elles je ne sais pas si j'aurais pu réaliser mon souhait d'allaiter, au départ jusqu'à six mois et maintenant d'allaitement long (à durée indéterminée).
http://www.haptonomie.org/adherents/fiche.php?id=321&langue=fr
ITALIANO - L'inizio dell'allattamento
Ecco la fine del testo sul ritorno a casa scritto 5 mesi fa. Parlo qua delle difficoltà che ho incontrato all'inizio dell'allattamento. Vi rassicuro subito, abbiamo superato tutto e ancora ora a nove mesi lo allatto il mio piccolo Rapi.
I miei primi momenti da mamma... (fine)
L'inizio dell'allattamento :
Mio figlio ha il palato cavo e quindi la sua suzione era molto forte. Per di più penso di avere i capezzoli particolarmente sensibili perciò sin dalla "poppata di benvenuto" il dolore era presente. Più il tempo passava e più avevo male. Già in ospedale non riuscivo ad ascoltare se qualcuno mi parlava mentre allattavo per via del dolore, per lo meno i primi interminabili minuti. Molto presto mi sono venute delle ragadi profonde e sanguinolente. Ma ci tenevo e non volevo abbandonare. Dopo una settimana di sofferenza, una notte, il mio compagno mi ritrovò in lacrime, non ce la facevo più. Pieno di compassione mi propose di dare un biberon per permettermi di rilassarmi e far calmare il nostro bebè che più aveva fame, più si agitava e piangeva. Avevo ancora il seno molto gonfio dalla prima montata lattea e non avevo il tira-latte (altro madornale errore, non averlo affittato subito all'uscita dell'ospedale). Avevo paura di un ingorgo e preferii provare con i para-capezzoli, ma senza risultato. Di conseguenza abbiamo dato il primo biberon a mio figlio ben prima di quello che avrei sperato, sono però contenta di esser stata previdente e di aver comprato una scatola di latte di formula anche se sapevo di voler allattare. È il mio compagno che glielo diede, io ero troppo tesa e volevo lasciargli la possibilità di nutrire il bebè almeno questa volta. Tornai a letto con un nodo nello stomaco. Aspettavo con un ansioso timore la prossima poppata sentendomi pure in colpa di non riuscire a nutrire mio figlio. Questo momento arrivò in fretta, "bébé" piangeva e aveva di nuovo fame. Dovevo anche svuotarmi le tette, non c'era più scelta. Il dolore era ancora ugualmente forte. Ho riprovato con i para-capezzoli e miracolosamente mio figlio li accettò. Avevo molto meno male.
L'indomani ero dall'ostetrica che mi sgridava di non averla chiamata prima. Mi ha rassicurata tanto, mi fece la ricetta per il tira-latte e mi diede dell'omeopatia. Abbiamo anche visto assieme come posizionare bene mio figlio in diverse maniere per dare sollievo ai miei capezzoli. Avevo però paura del tira-latte, pensavo che visto lo stato pietoso delle mie mammelle, non poteva che essere doloroso e di dolori ne avevo avuti abbastanza. Con i para-capezzoli sapevo di poter gestire. Mi ha dato un appuntamento una settimana dopo consigliandomi di usare il tira-latte per far guarire le mie ferite per poi rimettere il bebè il più in fretta possibile alla tetta senza le protezioni.
Mio figlio era più calmo e sembrava sereno, pensavo che fosse la conseguenza del fatto che io stessa ero più tranquilla. Passava le giornate a dormire e si svegliava solo per mangiare. Dormiva sempre di più, un bebè di due settimane che dorme quasi tutta la notte mi sembrava però strano. Ho richiamato l'ostetrica che mi disse di stimolarlo per bene, addirittura svegliarlo di giorno se ci fosse bisogno per fargli avere almeno otto poppate ogni 24 ore. Ma già i giudizi si facevano sentire, tutti mi dicevano "lascialo dormire", "non si sveglia un bebè che dorme", "un bebè non si lascerà mai morire di fame"... Finché mia cugina, che è puericultrice, mi disse che le sembrava un po' abulico e che avrei fatto meglio a consultare il pediatra. Avevo giusto appuntamento con l'ostetrica l'indomani. E lì, orrore, pesiamo mio figlio e notiamo una notevole perdita di peso, 200 grammi in una settimana. Vado a vedere un pediatra e passo direttamente "bébé" al biberon; nonostante la mia determinazione, il mio allattamento era messo a dura prova. Non avevo più latte. Non c'era più scelta, dovevo usare il tira-latte per rilanciare la lattazione, ma non quello che la farmacia mi aveva dato per farci un buon margine, mi ci voleva la Ferrari del tira-latte : il Medela Symphoni doppio pompaggio. L'ostetrica mi spiegò che tra un marchio e l'altro c'era una vera differenza che poteva salvare o ammazzare il mio allattamento. Quindi tornai in farmacia per cambiare la mia Panda con una Ferrari. Mi guardarono come se fossi stata pazza, spiegandomi che non c'era nessuna differenza, che quello che chiedevo era solo più caro... Ho dovuto proprio insistere però tornai a casa col mio super tira-latte che, anche se più costoso, era totalmente rimborsato dalla mia assicurazione.
Ho passato una settimana a tirare il mio latte per dare a mio figlio un primo piccolo biberon di latte materno (al biberon colava meglio il latte, era quindi più facile mangiare per mio figlio che era in stato di "economia di energia" e doveva assolutamente riprendere il peso perso) poi completavo col latte di formula. E così ogni due ore, giorno e notte. Vedevo la mia produzione aumentare e i complementi diminuire. I miei capezzoli cicatrizzarono ma avevo paura di avere di nuovo male e di non sapere quanto latte avrebbe preso se l'avessi rimesso al seno. Sono ancora tornata dall'ostetrica per fare questo primo passo con lei. È andata bene e mi consigliò di iniziare a ridare due poppate al giorno al posto di due biberon e di proporre un complemento per vedere se aveva mangiato abbastanza. Poi ho preso appuntamento con una consulente in lattazione per vedere come tornare ad un allattamento esclusivo. E magicamente, ci sono riuscita. Prendo oggi tanto piacere ad allattare e prevedo un allattamento lungo, e anche magari uno svezzamento naturale.
Riprendevo poco a poco fiducia in me stessa e nel mio allattamento finché un giorno, chiesi a mia mamma di accompagnarmi dal dentista (si, sembra fuori argomento ma in realtà non lo è). Avevo bisogno di lei per tenermi il piccolo durante l'appuntamento, poppava ancora troppo spesso per lasciarglielo a casa e sinceramente non mi sentivo pronta. Piangeva tanto e aveva bisogno di me, di essere rassicurato. O magari ero io a rassicurarmi curandolo perché avevo veramente l'impressione di essere una pessima mamma che ha affamato il proprio figlio per una settimana al punto che preferiva dormire piuttosto che piangere per tenere la sua poca energia e perché, alla fine, piangere era inutile, non avrebbe avuto più cibo comunque. Ancora oggi mi viene da piangere se ci penso. Dopo il mio appuntamento, tornai nella sala d'attesa e notai che aveva fame, non volevo farlo aspettare (si, siamo stati entrambi traumatizzati da questa storia) ma era tardi e non volevo far perdere tempo a mia madre che doveva tornare a casa a cucinare. Decisi quindi di dare una poppatina per far pazientare "bébé" fino a casa di mia nonna che ci aspettava per pranzo pensando di aver trovato una soluzione win-win. Alla prima pausa, hop mi sistemai la tetta e via ! Riportai mia mamma a casa sua e andai da mia nonna. Una volta arrivati, riproposi subito una poppata a mio figlio che già urlava in macchina. Ma niente da fare, non ne voleva sapere. Strillava ancora di più non appena avvicinavo la tetta mentre sapevo che aveva fame. Ero persa, mia sorella mi propose di tenerlo il tempo di andare a prendergli un biberon. Volai a casa e tornai lì in tempo record nonostante i miei occhi pieni di lacrime. Si, ancora un fallimento, il mio bebè mi rifiutava. Quando arrivai gli diedi subito il suo biberon che si bevve in due minuti perché aveva effettivamente fame. Richiamai la mia ormai amica ostetrica per sapere cosa dovevo fare e mi parlò dello sciopero della poppata. E lì pensai a una maledizione, proprio a me dovevano succedere tutte queste cose strane. Ho dovuto quindi riguadagnare la fiducia del mio piccolo per rimettere a posto l'allattamento. Durante quattro lunghi giorni, ho anticipato tutti suoi bisogni e lo nutrivo prima ancora che iniziasse a piangere o agitarsi, quando era calmo o addirittura addormentato. Passai queste giornate al letto con lui, a favorire il contatto pelle contro pelle, a indicargli la mia presenza come in aptonomia per farlo sentire al sicuro. E funzionò ! Anche se ho ancora dovuto affrontare i commenti del tipo : "non ti starai facendo troppe segne mentali !", "Magari bisogna metterlo al biberon, è la sua volontà". Come se un bebè di meno di un mese potrebbe VOLERE il biberon al posto di sua mamma. Se fosse stato abituato al biberon avrebbe potuto rifiutare il seno perché è più difficile, per via della confusione seno / tettarella. Ma ero ripassata all'allattamento esclusivo da un po' quindi non era questo. E passare al biberon senza aver riguadagnato la fiducia di mio figlio sarebbe stato un altro fallimento per me ma anche traumatizzante per lui. Perseverando penso di avergli insegnato che si possono sistemare i propri errori.
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